Lors des championnats nationaux de labour de cette année à Tullamore, Co. Offaly, McHale recrutera pour un certain nombre de postes au sein de l’entreprise sur le stand 331. Ces postes sont répartis dans toute l’entreprise et comprennent des développeurs de logiciels, des ingénieurs en conception électronique, des responsables des ressources humaines, des monteurs/mécaniciens et des soudeurs expérimentés, pour n’en citer que quelques-uns.

Vous trouverez ci-dessous un article de Mary Phelan du journal Irish Farmers Journal qui a été publié il y a quelques mois. Cet article donne une idée de l’entreprise et de ce qu’est McHale.

LE MARCHÉ EST EMBALLÉ !

McHale affirme que 2017 « sera une année passionnante mais chargée sur le plan du recrutement ». Mary Phelan découvre pourquoi.

Nous venons de terminer une extension de 200 000 pieds carrés. qui fait environ deux hectares couverts », dit Paul McHale sur le même ton que quelqu’un d’autre dirait qu’il va au magasin pour acheter une pinte de lait. Mais cette situation est normale chez McHale, qui est depuis de nombreuses années une bonne nouvelle sur le front des machines agricoles. McHale fabrique une gamme de presses à balles rondes et d’enrubanneuses pour balles rondes et carrées à son siège de Ballinrobe, dans le comté de Mayo, où elle dispose d’un site de 30 acres et d’une usine de 7,5 acres couverte.

Paul prévoit que 2017 « sera une année passionnante, mais chargée du point de vue du recrutement », car McHale prévoit de pourvoir entre 40 et 50 postes en direct dans l’entreprise. Il s’agira d’ajusteurs, de soudeurs, de peintres, de techniciens d’assemblage et d’ingénieurs chargés du soutien des produits et des marchés, pour n’en citer que quelques-uns. McHale recherchera également des ingénieurs en conception et en électricité, et Paul précise : « Nous avons l’intention de recruter un certain nombre de personnes dans le domaine de la conception et du développement de logiciels. » Cette évolution s’inscrit dans le sillage d’un recrutement important en 2016 également. McHale a créé 40 emplois cette année, dont 25 étaient des postes nouvellement créés dans différents domaines.

RÔLES DU LOGICIEL
Les postes que McHale a eu le plus de mal à pourvoir cette année se situaient dans les domaines de l’ingénierie électronique et du développement de logiciels. « Petit à petit, nous obtenons les bonnes personnes à bord, mais c’est un processus lent », déclare Paul. « Quand on dit logiciel, beaucoup de gens pensent à Google. Ils ne pensent pas à une presse à balles ou à une enrubanneuse. Il y a beaucoup d’automatisation et de logiciels dans ce que nous faisons pour rendre les machines entièrement automatiques. « Lorsque des informaticiens viennent voir ce que nous faisons – pour quelqu’un qui a le bon profil, en particulier quelqu’un qui s’intéresse à l’agriculture ou aux machines – cela peut devenir très excitant.

« Une grande partie des technologies que nous utilisons ici seraient les mêmes que celles utilisées par les constructeurs automobiles, tant du point de vue de la production que de la conception. Nous sommes une usine de production complète, donc
nous commençons par des feuilles d’acier. Un grand nombre d’entreprises sur le continent ont tendance à être des usines d’assemblage, où elles achètent des ensembles peints, les assemblent et les expédient. Mais nous commençons avec nos feuilles d’acier brutes.

« Les dessins en 3D issus de la recherche et du développement sont convertis en dessins à plat, qui sont découpés sur des découpeuses laser de pointe. Les pièces plates passent ensuite dans les presses plieuses, où elles peuvent être pliées et formées. Les pièces sont soudées ensemble pour former des sous-ensembles, puis elles passent par une installation de peinture par électrophorèse ultramoderne. Les pièces sont d’abord peintes par immersion, puis elles sont peintes en poudre. Cette usine de peinture e-coat est très similaire à la façon dont les composants automobiles sont peints.

« De là, les pièces peintes finies passent dans un hall d’assemblage construit à cet effet, d’une superficie de 140 000 pieds carrés. Pour l’assemblage, nous commençons par un châssis de base, puis les pièces progressent le long de la chaîne de production. À chaque station, des pièces supplémentaires sont ajoutées et la machine prend forme. Au bout de la chaîne, la machine est entièrement assemblée. « Nous faisons tourner, testons et calibrons chaque machine et ce n’est qu’ensuite que les produits sont expédiés vers les différents marchés mondiaux », explique Paul.

Plus de 90 % des machines produites chez McHale sont transportées dans plus de 55 pays du monde. Selon Paul, l’Irlande et le Royaume-Uni sont de très bons marchés pour McHale. En dehors de ces pays, l’entreprise enregistre une bonne croissance en Amérique, en Australie et en Nouvelle-Zélande. « La Scandinavie se porte très bien, tout comme le Chili et le Japon », déclare Paul. « Dans l’ensemble, nous constatons une forte demande dans tous les domaines ».

ESSAIS INTERNATIONAUX
Comme McHale vend à de nombreux marchés différents, elle doit tester ses machines sur différents terrains. Voyager dans le monde entier, tester des machines pour McHale, c’est exactement le genre de travail que font certains de ceux qui travaillent pour McHale. « Cette année, nous avons eu des personnes en Pologne, en France, en Amérique et en Scandinavie. Au moment où nous parlons, il y a trois personnes en Nouvelle-Zélande qui font des essais de nouveaux produits dans les fermes et dans les champs. Les entrepreneurs déterminent comment le produit se comporte dans différentes conditions climatiques et dans différents types de cultures », explique Paul.

« Ils développent des produits alors que nous ne pouvons pas le faire ici, car la saison de pressage en Irlande commence à la mi-avril et se termine, dans une large mesure, à la mi-septembre. En effectuant nos tests en Australie et en Nouvelle-Zélande, nous pouvons recommencer les tests en octobre et les poursuivre jusqu’au mois de mars suivant. »

Non seulement il y a beaucoup d’emplois chez McHale, mais comme l’entreprise connaît une forte croissance, il y a aussi beaucoup de possibilités de gravir les échelons. Le responsable de la R&D de McHale, Donal Collins, dirige une équipe de 27 personnes dans ce domaine. Il a débuté dans l’entreprise en 1996 en tant qu’ingénieur concepteur junior et a gravi les échelons jusqu’à la direction du département.

En ce qui concerne le service technique, Ger O’Shea a été diplômé de Tralee IT en 1999 et a commencé sa carrière chez McHale en tant qu’ingénieur support produit au Royaume-Uni. Après 10 ans, Ger est retourné en Irlande pour gérer le service technique mondial de McHale. Ger dirige aujourd’hui une équipe de 15 personnes, qui fournissent un soutien technique et une formation aux marchés sur lesquels McHale opère.

D’autres membres du personnel ont commencé leur apprentissage dans l’usine au début ou au milieu des années 1990 et occupent aujourd’hui des postes de direction. « Ces personnes ont toutes moins de 40 ans, ont joué un rôle fondamental dans le développement de l’entreprise et continueront à faire évoluer leur carrière au fur et à mesure de la croissance de l’entreprise », explique Paul.

NOUVELLES RECRUES
McHale accueillera de nouveaux apprentis au cours de la nouvelle année. L’entreprise a travaillé avec Solas sur le développement d’un nouveau programme d’apprentissage, et Paul déclare : « Plus vite il sera disponible, mieux ce sera ». L’un de ces programmes est l’apprentissage de technicien OEM (Original Equipment Manufacturer), qui permettra aux personnes de développer leurs compétences en électronique, câblage, hydraulique et conception et assemblage de produits.

Selon Paul, cela devrait permettre aux gens d’évoluer vers des rôles de soutien et de test des produits et du marché. Ces apprentissages sont de niveau 6, et ils intègrent une formation en milieu de travail et une libération en bloc pour le collège.

Voici donc ce que McHale a à offrir – mais qu’est-ce que la société veut voir en vous ? « Dans l’ensemble, beaucoup de personnes intéressées par l’agriculture travailleront ici, et beaucoup d’entre elles travailleront à temps partiel dans l’agriculture, de sorte qu’elles auront un intérêt marqué pour notre secteur », explique Paul.

« Nous recherchons des personnes qui travaillent dur et qui ont une bonne éthique de travail », poursuit Paul. « Nous voulons des personnes qui soient également accessibles et flexibles. Nous avons une structure très plate, et tout le monde travaille bien ensemble. Nous recherchons des personnes curieuses, des personnes qui demandent : « Pourquoi faire comme ça ? Pourquoi ne le faisons-nous pas de cette façon ? ».

« Pour que le candidat idéal passe la porte ici, il doit aimer les défis. Ils doivent avoir un intérêt marqué pour les machines et cela les aide à comprendre ce que nous faisons.

« Comme le dit le vieil adage : Si tu aimes ce que tu fais, tu ne travailleras plus jamais », dit Paul.